Les échéances se précisent : point en date du 17 juin
« Cette étude devrait être terminée d’ici le début de l’année prochaine » – « l’aménagement cyclable devrait voir le jour avant l’été 2023 », deux jalons donnés par M. le 1er Vice-Président délégué aux mobilités. Deux points d’étape en vue, au plus tard en janvier 2023 pour la première, en juin pour l’inauguration.
Évitons tout de même le conditionnel (« devrait ») …un tel projet doit être assurément piloté par les délais, non ? le dossier du passage à niveau n’est pas vraiment neuf.
Rappels de notre courrier de mi-mai 2022
A quand des aménagements adaptés ? Urgence ->
Notre association, s’intéresse en particulier aux aménagements autour de la gare de la Verpillière et à ses accès en particulier pour les modes doux et actifs. Ainsi, venant notamment de Villefontaine depuis l’avenue du Lémand, un projet de piste cyclable y était envisagé début 2022, au point qu’un comité de pilotage s’est tenu mi janvier impliquant notamment des élus de La Verpillière et de Villefontaine… Mirage, car fin mars le voila reporté pour cause d’étude en cours en vue de supprimer à terme non déterminé le passage à niveau.
N’y-a-t’il pas urgence pourtant à sécuriser ce tronçon ? Est-il raisonnable de penser que le devenir du passage à niveau, posé de si longue date, puisse contrarier cette urgence à sécuriser et à légitimer les circulations des cyclistes sur le tronçon qui mène vers la gare et le lycée voisin ?
Nous avons donc saisi à nouveau les élus de la CAPI, de Villefontaine et de la Verpillière en leur envoyant un courrier 24 mai dernier. Nous souhaitons attirer leur attention sur ce dossier et attendons leur réponse.
Notre association, qui accompagne les cyclistes du bassin de vie de Villefontaine et plaide pour leur sécurité et le déploiement des infrastructures cyclables, suit avec un vif intérêt les projets d’aménagement autour de la gare de la Verpillière et des accès qui y mènent en particulier pour les modes doux et actifs.
Hélas depuis Villefontaine, sur cette voie périlleuse un projet de piste cyclable à été reporté, pour cause d’étude en cours dans la perspective de supprimer à terme non déterminé le passage à niveau. Mais comment ne pas s’inquiéter du report envisageable, lorsque le projet de plan de mobilités CAPI, dont la phase de concertation se termine, souligne en bas de la Fiche 15 (bas de page) : « horizon 2030 : trouver des solutions partenariales pour la sécurisation du passage à niveau de la Verpillière » !
Nous comprenons que le dossier est complexe, avec beaucoup de parties prenantes tout particulièrement à proximité du passage à niveau (villes, communauté d’agglo, département, SNCF) et de gros enjeux financiers, logistiques et humains (trafic ferroviaire, sécurité de ce point d’intermodalités et son passage à niveau). Cette proximité s’étend-elle vraiment jusqu’à l’avenue du Lémand à Villefontaine ?
Sur ce seul tronçon, les usagers cyclistes se mettent en danger quotidiennement pour aller prendre le train pour travailler ou pour simplement se rendre de Villefontaine à La Verpillière, et inversement – et n’oublions surtout pas les élèves et personnels du lycée et collège Ste-Marie.
Nous faisons donc à nouveau la demande d’aménagements et de signalements adaptés pour renforcer la sécurité et la légitimité des 2 roues non motorisées sur cet axe et cela sans tarder : par exemple par le marquage au sol immédiat d’une bande cyclable et de signes « vélos », entre l’arrivée de la piste existante sur l’avenue de La Verpillière à Villefontaine – où elle croise l’avenue du Lémand (et sa voie verte) jusqu’au passage à niveau et son franchissement du côté de la gare La Verpillière. Cela ne pourrait-il pas être réalisé rapidement, à coût relativement faible par rapport aux travaux envisagés sur la zone, et avec un effet immédiat sur la sécurité des usagers ?
(extrait du courrier du 24 mai 2022 –
Nous insistons d’autant plus que doit être très prochainement validé le Plan des Mobilités par la CAPI (horizon 2030) et confirmé le lancement d’un nouveau Schéma Directeur Vélo de l’agglomération ! Traitons bien sûr à terme le passage à niveau, sans pour autant en faire une raison de différer les aménagements qui y mènent ! Sinon à quoi bon s’interroger « Pourquoi planifier les mobilités ? » pour toutes les bonnes raisons citées dans le préambule du Plan des mobilités qui nous a été soumis :
La CAPI avait élaboré un Plan de Déplacements Urbains (PDU) en 2010 qui a structuré les actions en matière de mobilité au cours de la dernière décennie. Le contexte territorial, démographique, économique a fortement évolué, ainsi que les différentes possibilités pour répondre aux problématiques de déplacements.La CAPI est un territoire attractif démographiquement. En 2030, selon les ambitions du SCoT Nord-Isère la population sera d’environ 130.000 habitants, contre 107.000 habitants en 2017.
Si l’équipement automobile reste le même qu’en 2017, la CAPI accueillera environ 12.000 voitures supplémentaires. A titre de comparaison, le nombre supplémentaire de voitures a été de 8.000 entre 2007 et 2017.
Même si la part modale de la voiture en tant que conducteur atteint 48.% en 2030 (contre 53.% en 2015), cet accroissement de la population et du nombre de voitures pourrait engendrer un trafic supplémentaire de l’ordre de 32.000 déplacements par jour, soit l’équivalent du trafic quotidien de la RD1006.
Ce scénario n’inclue pas les flux automobiles qui entrent dans ce territoire attractif pour l’emploi. Les effets pourraient donc être de plus forte ampleur sur le trafic automobile.
Les problèmes posés par cet usage en hausse de l’automobile sont l’impact sur l’environnement (Gaz à Effet de Serre), la santé (pollution, moins d’activité physique), la consommation du foncier, la congestion, ou encore les risques d’accidents.Agir sur ces divers problèmes impose de saisir trois leviers (dont) le report du plus grand nombre possible de déplacements vers les modes actifs et collectifs
Source : projet PDM mis en débat fin 2021
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